Logo des acteurs de la médiation numérique.

Régionales 2015 : plateforme de propositions d’Arsenic.

 

 

 

 

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La transition numérique de la société s’accélère chaque jour un peu plus.
Chez soi, au travail, dans l’espace public voire même dans nos corps, le numérique s’impose comme un fait social total.
Et pourtant, le numérique est tout à la fois synonyme de perspectives de développements (économiques, démocratiques, etc.) et d’émancipation tout en étant la source de risques potentiels majeurs pour notre vie privée, l’environnement, l’emploi, etc.
Le numérique transforme alors profondément notre société à travers une troisième révolution industrielle qui s’impose à tous tandis que l’ensemble de la population ne s’est pas encore appropriée les enjeux et les potentiels.

C’est là le rôle de la Médiation numérique que d’accompagner l’ensemble de la population dans la compréhension et la maîtrise de ces (r)évolutions numériques.
Ainsi, les ERIC (Espaces Régionaux Internet Citoyen) et tous les autres acteurs de la Médiationn numérique en région, constituent avec les infrastructures de télécommunication et les entreprises de l’innovation technologique le troisième pilier essentiel garantissant une politique numérique efficace et pérenne dans une société numérique mondialisée.

De l’ERIC au FabLab, de la médiathèque au Tiers-lieu, de l’espace de Coworking à l’école de coding, du MediaLab à l’InfoLab, ces lieux représentent en région près de 500 professionnels, répartis sur tout le territoire et reçoivent chaque année 500 000 visites.

Car enfin, du demandeur d’emploi au chef d’entreprise, du cadre à l’élu local, de l’étudiant à l’artisan, comment les politiques et les stratégies de développement numérique sont elles comprises et appropriées ?
C’est à ces questions que les acteurs de la Médiation numérique, dont Arsenic se fait le porte-parole, répondent.

 

INSCRIRE LA MEDIATION NUMERIQUE AU SEIN

DES POLITIQUES REGIONALES

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Toutes les compétences du Conseil régional sont impactées profondément par les (r)évolutions numériques : des transports aux lycées, de la formation à l’emploi, du développement économique au développement durable…

Mais trop souvent le numérique n’est vu qu’à travers les technologies et les infrastructures et pas ou peu à travers les usages qui en seront faits par la population. On constate alors des efforts financiers parfois massifs pour déployer des services technologiques qui au final ne seront pas compris ou utilisés par les clients ou usagers destinataires.

Afin d’optimiser l’utilisation de l’argent public, il convient alors d’identifier dès en amont de la définition des politiques régionales les besoins de la population en matière de numérique et ses capacités d’appropriation.

Cette stratégie est possible en faisant appel aux acteurs de la Médiation numérique. En effet, forts de notre implantation territoriale sur tout le territoire régional, d’un écosystème partenarial couvrant tous les champs de l’économie, de pools de compétences numériques, de matériels informatiques diversifiés et surtout d’un public large et fidèle, nous nous positionnons comme des Centres de ressources numériques.

300 Centres de ressources numériques animés par 500 professionnels et accueillant 500 000 visites chaque année !

Autant d’acteurs en capacité de faire remonter les besoins de la population en matière de numérique, de discuter d’égal à égal avec les professionnels des infrastructures de télécommunication et les entreprises du numérique. Tout en accompagnant les citoyens dans la compréhension et la maîtrise des changements numériques apportés dans les politiques régionales…

Ainsi, dans le champ de la formation, nous proposons par exemple que les ERIC soient systématiquement impliqués dans l’accompagnement aux usages numériques prévus dans le cadre des Espaces territoriaux (ETAPS, ETAP, ETAIOP, ETAQ) tout comme ils peuvent être sollicités comme espaces ressources pour le déploiement de MOOC ou de formations à distance.

Concernant la vie lycéenne, il apparaît que la citoyenneté numérique s’élabore essentiellement durant ces années cruciales pour la construction de sa vie d’adulte. Ainsi, en complément du déploiement du très haut débit pour les établissements ou la mise en ligne de ressources pédagogiques, les acteurs de la Médiation numérique peuvent-ils intervenir pour accompagner les lycéens dans la construction de leur identité numérique, la découverte des enjeux (techniques, économiques, sociologioques, philisophiques) du numérique ou même la présentation des emplois du numérique (industries créatives, frenchtech, codeurs, etc.).

Il en va de même pour les politiques de soutien à l’innovation. Les ERIC et leurs publics s’inscrivant alors pleinement dans une démarche d’innovation ouverte permettant à l’utilisateur final d’être associé lors de toutes les phases de conception d’un produit ou d’un service numérique. La mobilisation de ces «béta-testeurs» facilitant alors une large appropriation des produits et des services par les clients lors de la mise sur le marché.La Médiation numérique est alors un gage de reussite pour le développement des start-up.

On le voit, les ERIC et plus globalement les acteurs de la Médiation numérique, participent de l’innervation du numérique dans la politique régionale à venir. Leur reconnaissance comme acteurs majeurs de la Transition numérique de la collectivité constitue un élément important de la réussite du prochain mandat.

 

RENFORCER LE RESEAU DES ERIC POUR FACILITER

LA TRANSITION NUMERIQUE DE LA REGION

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La constitution du réseau des ERIC s’est beaucoup appuyé sur la diversité du tissu associatif régional : centres sociaux, maisons de quartiers, MJC, structures d’insertion par l’activité économique, organismes de formation, foyers ruraux, relais de services publics, etc.  Auxquels s’ajoutent les porteurs publics (villes, EPCI, etc.).

Une diversité qui a permis d’initier des projets numériques sur tout type de territoires avec tous les secteurs d’activité (agriculture, ESS, industrie, culture, aéronautique, formation, transports, etc.).

Mais cette grande hétérogénéité d’acteurs répartis sur tout le territoire régional ne facilite pas la visibilité des actions, l’échange entre professionnels et plus globalement la compréhension du rôle des ERIC par les élus et décideurs.

C’est pourquoi nous proposons aux candidats, d’une part de maintenir et développer le programme ERIC. En effet, le projet de loi sur le Numérique prévoit dores et déjà que les régions ont la possibilité de définir une stratégie de développement des usages et services numériques qui « permet en particulier d’assurer l’existence, sur l’ensemble du territoire concerné, d’une offre de services de médiation numérique de nature à répondre aux besoins identifiés d’accompagnement de la population à l’utilisation des services et technologies numériques ».

Notre région est donc particulièrement en pointe puisque depuis 14 ans déjà, elle organise un des meilleurs dispositifs de Médiation numérique en France, soumis à une évoluation rigoureuse.

D’autre part, afin de renforcer le dispositif, nous appelons à la mise en réseau active et visible des acteurs de la Médiation numérique en région.

Ainsi, sur la base des dynamiques de réseau existantes, il s’agira de soutenir la création d’un Pôle Régional de la Médiation numérique qui comptera parmi ses missions :

• La structuration du secteur de la médiation numérique

• La mise en réseau des acteurs, notamment en ligne et par des animations territoriales

• Le développement d’actions de formation, notamment par un EDDF* de la Médiation numérique

• La production et l’animation d’une veille et d’une curation partagée

• La valorisation des réalisations des ERIC

• La recherche de financement

• La formation des élus et décideurs aux enjeux de la médiation numérique

• La participation aux instances nationales du numérique

• L’animation d’une table ronde annuelle de la médiation numérique, sous la tutelle du Préfet et du Président de Région

• L’animation d’une plateforme régionale de la médiation numérique en lien avec les autres Centres de ressources régionaux (ORM, CRI, etc.)

• La mise en œuvre d’un Observatoire permanent de la littéracie numérique en région.

* EDDF : Engagement De Développement de la Formation.

 

ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE D’UN RESEAU REGIONAL

DE DEVELOPPEURS INFORMATIQUES CITOYENS

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L’apparent succès de l’OpenData depuis quelques années masque le fait que ce sont essentiellement les acteurs économiques qui ont su identifier le potentiel de transformation de ces données publiques en produits ou services.

Souvent cité comme un des leviers de croissance de l’Economie numérique, l’OpenData ouvre des perspectives de marchés qui restent cependant à concrétiser.

Mais au-delà de la seule réexploitation marchande de l’OpenData, nous faisons le constat sur les territoires d’un besoin et d’une demande de réutilisation publique et citoyenne des données publiques.

Ainsi des Parcs Naturels Régionaux souhaitent exploiter et valoriser les données concernant leur patrimoine historique, un collectif de locataire souhaite mettre en évidence les carences urbanistiques d’un quartier, des villages veulent développer la visibilité touristique de leur faune et de leur flore, un écomusée veut cartographier un parcours de découverte, le secteur caritatif veut établir une carte des maraudes à Marseille, une association veut indexer les initiatives européennes en région, etc.

Cependant, pour mettre en œuvre de telles réalisations, il est nécessaire de faire appel à de nombreuses compétences en terme de développement informatique (gestion de bases de données, création d’applications mobiles, développement de sites web dynamiques, etc).

Or, ces projets à forte valeur citoyenne et sociale s’inscrivent le plus souvent dans une logique de service au public ou d’Economie Sociale et Solidaire et non en termes de marché économique direct. Par conséquent, les entreprises auront du mal à répondre à ces demandes, ou alors à des coûts rédhibitoires.

C’est pourquoi nous proposons la mise en place durant le prochain mandat régional d’une Communauté de développeurs citoyens pour le service au public au sein du réseau des ERIC.

Sur la base d’une cartographie des compétences en développement informatique à l’échelle de la région, cette communauté sera mobilisée pour répondre aux besoins de la population et des territoires pour la création d’applications mobiles, de datavisualisations, de sites web, etc. en lien avec les politiques publiques.

Le réseau régional de développeurs informatiques que nous souhaitons voir se constituer sera d’autant plus facile à mettre en en oeuvre qu’il s’appuiera sur les InfoLabs (espaces de médiation à la donnée) et sur les structures porteuses du label «Grande Ecole du Numérique» qui vise à développer l’apprentissage du code informatique.

Afin de permettre un essaimage des actions réalisées, l’ensemble des réalisations sera diffusé dans le cadre de licences libres (ODBL, Creative Commons, GPL, etc.) 

Enfin, autant que possible, les projets seront réalisés dans le cadre d’ateliers de co-création en lien direct avec les habitants concernés.

 

UN RESEAU REGIONAL DE LA MEDIATION NUMERIQUE

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ARSENIC

Réseau régional d’acteurs imaginé par les professionnels de la Médiation numérique, Arsenic a pour objectif de représenter et valoriser le secteur afin de faciliter la compréhension des enjeux du numérique par tous.

Fort de 40 structures adhérentes sur l’ensemble de la région, Arsenic est soutenu par la Région et l’Etat en qualité de Pôle Interrégional de la Médiation numérique.

A l’interface entre les acteurs de terrain, les entreprises et les collectivités, Arsenic se positionne comme un interlocuteur privilégié afin de permettre l’inscription des usages numériques au cœur des politiques publiques de territoire.

LES ERIC – Espaces Régionaux Internet Citoyen – 

Depuis 14 ans, le réseau des ERIC fait partie intégrante des éco-systèmes numériques en région. En effet, au-delà du déploiement du Haut et Très-Haut débit, des technopôles, des PRIDES hightech ou des territoires FrenchTech,  les ERIC accompagnent chaque année près d’un demi million de personnes dans leurs découvertes et pratiques numériques.

Présents sur tous les territoires, ces lieux sont la vitrine de la politique régionale depuis maintenant trois mandats et participent à valider la capacité d’innovation en région.

Ainsi, de nombreux ERIC sont à l’initiative de FabLabs, de MédiaLab, de Living Labs, de Tiers-lieux, d’espaces de coworking, etc. en lien avec des acteurs importants de l’économie numérique comme la FrenchTech et pleinement inscrits dans les dynamiques de SmartCities.

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